FabRecup

De Les Fabriques du Ponant
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organisation du projet

Comité de pilotage :

  • Emmanuel Gazin – Recyclerie un peu d'R
  • Mathieu Harel - Recyclerie un peu d'R
  • Ronan Pichon – Métropole et Ville de Brest
  • Linamaria Gallegos Mayorga – Université de Bretagne Occidentale
  • Alexandre Peretjatko - Université de Bretagne Occidentale
  • Eric Madec – enseignant lycée Notre Dame du Mur – Le Porsmeur à Morlaix
  • Madina Fagon, lycéenne lycée Notre Dame du Mur – Le Porsmeur à Morlaix
  • Antony Auffret – Recherche & Débrouillardise aux petits débrouillards Grand Ouest.

Coordination :

  • Antony Auffret.

Outils de communication

Calendrier

Compte-rendu de réunion

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Description du projet FabRecup

Contexte : la fabcity Brest

Le territoire de Brest Métropole s'engage dans une démarche « Fabcity » (voir http://fab.city/). Il s'agit de se donner un objectif collectivement : Devenir une « fabcity ». Une fabcity c'est un territoire qui a relocalisé sa production de telle manière que 50% au minimum de ce qui y est consommé y soit produit. Il s'agit de s'appuyer sur 3 piliers :

  • Tendre vers l'auto-suffisance (augmenter sa résilience)
  • Fonctionner en réseau à l'échelle mondiale pour échanger les savoir-faire
  • Produire localement

Le samedi 8 juillet 2017 réunissait à Brest les premières personnes et organisations s'inscrivant dans la dynamique Fabcity Brest. C'est de cette journée de travail qu'est né le projet Fab Récup.

Le projet Fabcity, c'est important de le préciser, s'inscrit en complémentarité des autres démarches institutionnelles, citoyennes ou informelles qui tendent vers des objectifs similaires (collectifs transition, Lieu-dit, ...).

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Le gisement de minerais local pour le ré-emplois pédagogique

La recyclerie « un peu d'R » à Brest voit circuler chaque mois, 2 tonnes de déchets électroniques et électroménagers. Ces déchets sont stockés en « caisses » (sortes de grandes boites grillagées de 1 à 2 m3). Ces déchets sont de 3 types :

  • des écrans,
  • du petit électroménager (robots, fours, appareils à raclette, imprimantes, ordinateurs...)
  • du « blanc » : lave-vaisselle, frigos, machine-à-laver, etc...

Les enlèvements ont lieu une à deux fois par mois. Les déchets sont traités dans des filières adaptées et de manière industrielle (broyage de l'électronique pour trier les matières).

Dans quelques cas rares, il y a des arrivées massives de déchets originaux : des capteurs et de l’électronique de l'Institut Polaire par exemple. Ces déchets nécessitent une identification des composants et des capteurs en vue de leur ré-emploi. Les supports de mémoire (disques durs et clés USB,...) méritent une attention particulière à cause de leur nature : ils contiennent des données qui parfois n'ont pas été effacées. Le groupe de travail propose une posture éthique consistant à un effacement total des anciennes données.

Les filières de recyclage disposent de circuits particuliers pour le traitement des déchets électroniques. Nous devons réaliser une évaluation de l'impact du retrait des objets de ces circuits, leur démontage, le tri des composants, etc. La tonne de déchets électroniques est rémunérée à 30€ lorsqu'elle entre dans la filière du recyclage (destruction). A titre d'exemple, un moteur pas-à-pas neuf, comme on le trouve dans les imprimantes, coûte plusieurs euros. Récupérer ces pièces détachées présente un réel intérêt économique. Cela permet surtout de transformer immédiatement un déchet en une ressource (une démarche d'upcycling, « surcyclage »).

Nous prenons ici la définition du néologisme « surcyclage » comme étant un recyclage « par le haut » : trouver une nouvelle utilisation qui ajoute de la valeur, par opposition au recyclage qui consiste à ré-injecter les matériaux dans le cycle de production (par exemple les bouteilles de verre qui sont détruites puis refondues – on parle alors de recyclage « par le bas ».). Nous allons procéder par expérimentation dans le but de valider étape par étape les différents concepts du projet.

Nous organisons un premier temps de « minage »

C'est une journée grand public pendant laquelle les visiteurs sont invités à participer à participer au démontage d'objets électroniques « minerais », au tri des différents éléments. Ce tri s'effectue dans la double perspective du recyclage des métaux et autres matières et du ré-emploi des composants. >Enfin, la fabrication d'un objet numérique animé avec des composants récupérés : bras robotisé, sculpture mobile, pour montrer concrètement le ré-emplois !

Cette activité est également le moment de sensibiliser les participants aux différents enjeux liés au secteur de l'électronique.

Les composants récupérés seront affectés à des organisations d'éducation.

Une première journée grand public aura lieu pendant la journée « Climat déclic » organisée par Brest métropole aux capucins le 28 octobre 2017.

Cette première expérience fera l'objet d'une évaluation fine.

Une piste d'élargissement du projet : le connecter avec la réalisation et production de cartes électroniques pédagogiques de type Arduino localement (Brest dispose des acteurs industriel possédants ces savoirs-faire).