Les Vendredis du Sport

Cadre du projet

Evénement créé à l'initiative de Brest Métropole sur la plage du moulin blanc à Brest durant trois vendredis durant l'été.

Projet

Les Petits Débrouillards proposent trois animations durant ces événements, une découverte de quoi est composé le sable de la plage, une seconde sur une sensibilisation sur les eaux usées à l'aide d'une maquette, et enfin la dernière est une activité qui sensibilise aux déchets lâchés dans la nature (en combien de temps tel déchet se dégrade)

Les animations

OBSERVATION SABLE ( PLAGE DU MOULIN BLANC ) AVEC LOUPE ET BINOCULAIRE

• Durée : 30 Minutes

• OBJECTIFS :

Cette animation permet dans un premier temps au public de se familiariser avec les différents types de plages et de sables, de prendre connaissance de leurs compositions et d'introduire la notion de microplastiques. Dans un second temps, elle offre l'occasion de manipuler du matériel scientifique, comme le tamis ou les loupes binoculaires.

• PUBLIC (NOMBRE ET AGE) : Evénementiel à partir de 6 ans environ

• MATERIEL :

- Microscope électronique
- Loupe binoculaire
- Boite en plastique pour mettre les échantillons à observer
- Tamis de 3 tailles différentes ( impression 3D)
- Fiches descriptives des différents sables/ composition et clé de determination - micro plastiques et filets de pêche

• INTRODUCTION :

On commence l’animation en demandant s'il s'agit d'une plage naturelle ou artificielle (créée par l'être humain). Pour cela, nous pouvons nous appuyer sur des photos historiques de la plage du Moulin Blanc datant de 1889. On constate que depuis le XXe siècle, le profil de la plage a beaucoup évolué, mais pas de manière naturelle. En effet, il s'agit d'une plage composée en partie de sable provenant de la mine d'étain de Saint-Renan et en partie de sable issu du dragage de l'anse de Berthaume, d'où la présence de coquillages. Pour amener l’animation vous pouvez également poser les questions suivantes : D’ou vient le sable ? De quoi est fait le sable ? Pourquoi le sable est-il de différentes couleurs ?

• DEROULEMENT :

Après avoir discuté de la provenance du sable de la plage, il est maintenant temps de l’analyser. Afin de déterminer de quel type de plage il s’agit, une clé de détermination a été créée. Elle s’appuie sur différents sens. La vue permet de déterminer : - La forme des grains de sable : rond/anguleux/mélange des deux- la couleur : blanc/noir/brun - L’inclusion : ça brille/c’est foncé/ ça ressemble à des coquillages - Le toucher va permettre d’aborder les différentes caractéristiques physiques du sable : rugueux/doux, fin/grossier, humide/sec Plusieurs réponses sont possibles, il est donc intéressant de discuter des différentes possibilités. Pour préparer l’échantillon à observer au microscope ou à la loupe binoculaire, les participant.e.s vont devoir utiliser les tamis. Les tamis permettent de trier les différents composants du sable en fonction de leur taille. Prendre une grosse poignée de sable (idéalement sec) et la déposer sur le premier tamis. Pour chaque tamis, prendre un moment pour observer les différents éléments : bâtons, cailloux, coquillages, microplastiques, etc. Pour le dernier tamis, récupérer quelques éléments et les disposer dans la boîte en plastique (comme une pincée de sel).

Faire un rappel des bonnes pratiques d'utilisation du matériel scientifique : ne pas faire de mouvements brusques, ne pas toucher les objectifs, ne pas jouer avec les éclairages. Les enfants de moins de 8 ans doivent être accompagnés par un adulte.

Vous pouvez commencer par utiliser la loupe binoculaire, puis montrer l'échantillon sur l’écran du microscope pour faciliter les échanges autour des observations.

• CONCLUSION :

À la fin de l’activité, si la question des microplastiques n’a pas été abordée, sortir des échantillons de fragments de plastique, larmes de sirène, filets de pêche, afin de discuter de cette source de pollution et de ses impacts sur la faune marine (bioaccumulation dans la chaîne alimentaire, etc.).

LES POLLUTIONS DES EAUX DOMESTIQUES ET PLUVIALES

• DUREE : 30 Minutes

• OBJECTIFS :

L’objectif de cette animation est d'inciter le public à s'interroger sur les différentes sources de pollution, qu'elles soient domestiques (dans nos maisons, jardins) ou pluviales (dans la rue), et de comprendre où vont ces eaux. À travers une maquette représentant une ville côtière : Brest (ou située près d’une rivière), il s'agit de montrer les différents circuits que peuvent emprunter ces eaux, ainsi que les polluants qu'elles transportent (station d'épuration, avaloir, milieux naturels, etc.).

• MATERIEL :

- Maquette
- Balles de ping pong
- Figurines (arbres, animaux, personnages…)
- Sacs récupérateurs de balles
- Barres de maintien des sacs

• INTRODUCTION :

Au quotidien, à la maison comme dans les rues de notre ville, un grand nombre de polluants se retrouve dans les eaux, qu’elles soient domestiques ou pluviales les sources de pollutions sont multiples. Avec l’aide des participant.e.s nous allons trouver les principaux polluants matérialisés par des balles de ping-pong de différentes couleurs. Avant de commencer à citer et à catégoriser les différents polluants, il est important de faire une description détaillée de la maquette, cela permettra de replacer certains éléments et sources de pollution. Il est donc intéressant de présenter les 3 zones principales où les balles peuvent être lancées : la maison, le jardin (puit) et la ville (avaloir). Bien penser à définir le mot avaloir : Ouverture le long d'un trottoir servant à évacuer les eaux de ruissellement vers l'égout ou vers le milieu naturel.

• DEROULEMENT :

Installer la maquette en y plaçant : maisons, immeubles, voitures, arbres, animaux, grille d'avaloir, etc. Placer les deux sacs permettant la récupération des balles au niveau des crochets. Pour aider le parcours des balles, il est possible de surélever la maquette.

UNE FOIS LE CONTEXTE POSE IL EST MAINTENANT TEMPS DE DETERMINER LES POLLUANTS.

La maison : les eaux de la maison correspondent aux eaux domestiques utilisées pour la cuisine, le nettoyage, les toilettes, la douche et la lessive… Ces eaux usées contiennent divers contaminants, comme des matières organiques, des produits chimiques (savon, déboucheur d’évier, dentifrice…) et des micro-organismes.

La ville : La pollution des eaux pluviales en milieu urbain est un problème environnemental majeur. Ces eaux peuvent être contaminées par des polluants chimiques (huiles et carburants, pesticides et herbicides), physiques (déchets solides, sédiments), des nutriments excessifs (engrais utilisés dans les jardins, les pelouses,…) ou encore par des métaux lourds (polluants industriels et routiers provenant des émissions de véhicules, des activités industrielles et des matériaux de construction).

Le jardin : la pollution des eaux liée aux activités de jardinage se produit lorsque des produits chimiques et des matières organiques sont emportés par les eaux de pluie. Il peut donc s’agir de pesticide, d’engrais, de matières organiques (débits végétaux).

• CONCLUSION :

Lorsque les sacs de récupération des balles commencent à suffisamment se remplir, la question suivante peut être posée : « Mais où vont-ils ? »

Pour répondre à cette question, il est important de faire remarquer que dans le sac de gauche; seules les eaux domestiques sont présentes avec les pollutions qui les caractérisent. Dans le sac de droite, il s’agit d’un mélange entre les eaux des jardins et celles de la ville.

Maison : après utilisation, les eaux domestiques sont évacuées via un réseau de canalisations internes vers les égouts. Ces canalisations se connectent au système d'égouts municipal, qui transporte les eaux usées vers les stations d’épuration.

Définir la station d’épuration : Station d’épuration : ces installations vont traiter les eaux grâce à différents bassins afin de retirer les contaminants et les polluants avant de rejeter les eaux traitées dans les milieux naturels (océans, rivières). Ces eaux peuvent aussi être réutilisées à des fins non potables, comme l'irrigation.

Ville : les eaux de ruissellement comme les eaux de pluie vont être collectées par des avaloirs ou grille d’évacuation situé sur les routes, les trottoirs puis dirigées vers le système d'évacuation des eaux pluviales qui les transportent vers les lieux d'évacuation ou de traitement. Mais lors de fortes pluies, les eaux de ruissellement chargées de polluants peuvent être rejetées dans la mer ou dans les rivières. Ces eaux peuvent donc contenir des huiles, des métaux lourds, des microplastiques et des déchets solides, qui affectent la qualité de l'eau et la biodiversité des milieux naturels. De plus, le débordement des systèmes d'égouts combinés lors de pluies intenses peut introduire des eaux usées non traitées qui entraînent une pollution microbiologique.

Jardin : emportés par les eaux de pluie ou l'irrigation excessive, les polluants finissent leurs courses dans les cours d'eau ou les nappes phréatiques. Les produits chimiques peuvent donc être lessivés par les eaux de ruissellement et contaminer les eaux de surface et souterraines. Cela peut être toxique pour les organismes aquatiques et perturber les écosystèmes.

Biodégradabilité

• DUREE : 30 minutes

• OBJECTIFS :

L’objectif de l’animation est d’identifier et d’estimer le temps de dégradation moyen des déchets et d’introduire la notion de microplastique.

• MATERIEL :

- Bannettes
- Pinces et pelles
- Cadrats
- 8 à 10 déchets (canette, pot de yaourt, compote, masque, journal, fruit, bois, caca, bouteille plastique, mégots)
- Frise de biodégradabilité
- Plaques des réponses gravées

• INTRODUCTION :

Activité qui plait beaucoup aux enfants surtout aux plus petits, avec le recul surtout pour les moins de 7 ans il vaut mieux qu’il soit accompagnés par un adulte

• DEROULEMENT :

Quatre cadrats sont à disposer à la surface du sable. A l’aide d’une pelle remuer le sable qui se trouve à l’intérieur des 4 cadrats, y disposer les 8-10 déchets puis recouvrir de sable.

Sur une table, disposer la frise de biodégradabilité.

Muni.e.s d’une pince et d’une pelle, les participant.e.s vont rechercher les déchets cachés dans le sable et les déposer dans une bannette. Attention, les pinces sont fragiles, on creuse seulement avec les pelles.

Les participant.e.s vont devoir replacer les déchets qui se trouvent dans leur bannette sur la frise. Dans un premier temps définir une limite de temps (par exemple 30 secondes). Faire un point sur les bonnes réponses en donnant des indices puis réitérer jusqu’à ce que les déchets soient à la bonne place.

• CONCLUSION :

vous pourrez introduire le concept de microplastique auprès du public. Les déchets plastiques ne disparaissent jamais vraiment se décomposent en micro plastiques qui viennent ensuite traverser la chaîne alimentaire. C’est le principe de bioaccumulation. Une fois l’activité finie, le public replace les déchets dans les cadrats pour les prochaines personnes à participer à l’activité.